Tout savoir pour acheter des actions en Bourse

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Sophie

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Tout savoir pour acheter des actions en bourse devient une démarche accessible et motivante, même pour l’investisseur débutant qui souhaite enrichir son patrimoine ou soutenir une entreprise comme Tesla. Participer au marché boursier ne signifie plus forcément disposer d’une fortune conséquente ou de connaissances d’expert. L’écosystème boursier, désormais en grande partie digitalisé, s’est ouvert à un large public via la simplicité des plateformes en ligne et la variété des services d’investissement. Ce guide pragmatique passe en revue chaque étape à maîtriser pour acheter ses premières actions, de l’ouverture de compte titres à la gestion du portefeuille, en détaillant les types d’ordres, les avantages du PEA, le rôle de la fiscalité du PEA, et en dédiant une section spécifique aux meilleures pratiques boursières. Ici, la clarté rime avec bienveillance : comprendre les différents marchés, identifier une action, ou choisir un courtier en ligne n’aura jamais été aussi limpide. Prêt à franchir le pas et à faire de la bourse un outil de croissance de votre épargne et d’investissement à long terme ?

Comprendre les bases de l’investissement en actions

🤓 Pour démarrer dans l’investissement en actions, il faut d’abord saisir le fonctionnement du marché boursier et de ses produits phares. Les actions représentent une part du capital d’une entreprise et s’échangent sur des marchés financiers organisés comme Euronext, sous la supervision de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce système d’exécution des ordres permet à chacun d’acheter ou vendre ses titres, que ce soit en direct ou via un fonds d’investissement. Grâce à des outils tels que l’analyse sectorielle ou l’analyse fondamentale, les investisseurs évaluent la performance des actions et élaborent leur propre stratégie d’investissement adaptée à leur profil.

💡 Ce panorama ne s’arrête pas là : différents types d’actions existent, dont les actions cotées, actions non cotées et actions fractionnées, ainsi qu’une palette de produits financiers innovants comme les ETF, qui simplifient la diversification du portefeuille. Le trading devient de plus en plus attractif grâce aux plateformes récentes, réduisant les frais de courtage et démocratisant l’accès à ces marchés. Qu’il s’agisse de spéculer à court terme ou viser des dividendes pérennes, le choix des produits et des méthodes impose une solide formation. Pour cela, s’appuyer sur les services d’investissement fournis par un intermédiaire agréé est une base rassurante. L’ensemble de ces actions contribue à la liquidité et à la vitalité de l’économie.

Découvrez tous les conseils essentiels pour acheter des actions en Bourse : étapes, astuces, erreurs à éviter et démarches pour investir efficacement.

Qu’est-ce qu’une action et comment fonctionne la bourse ?

📈 Une action représente une fraction du capital social d’une société. Acheter une action, c’est en détenir une part, ce qui ouvre droit à une quote-part dans les bénéfices, pouvant se traduire par un dividende. Les échanges d’actions se déroulent sur le marché boursier, où l’offre et la demande déterminent le cours. Le marché boursier fonctionne comme un immense marché : les investisseurs passent des ordres d’achat ou de vente via leur courtier, selon la performance des actions ou les anticipations sur la valeur des entreprises. Les ordres transitent par un système d’exécution des ordres, assurant la transparence et la sécurité des échanges.

Les différents types d’actions et produits financiers associés

🎯 Il existe plusieurs types d’actions et de produits financiers qui répondent à des attentes bien différentes :

  • 🔵 Actions ordinaires : les plus courantes (donnent voix et dividende).

  • 🟣 Actions préférentielles : droit à un dividende prioritaire mais peu de voix aux assemblées.

  • 🟢 ETF (trackers) : paniers d’actions gérés automatiquement, idéaux pour la diversification du portefeuille.

  • 🟡 Produits dérivés : options, futures, utilisés pour le trading avancé et la gestion du risque.

Parmi les supports d’investissement, on retrouve aussi les obligations, les actions fractionnées pour investir avec de petits montants, et les fonds d’investissement pour une gestion collective.

Le rôle économique et financier des actions

💸 Les actions jouent un rôle vital dans le financement des entreprises : chaque achat permet de soutenir le développement d’une société, favorisant l’innovation et la croissance du tissu économique. En retour, les détenteurs d’actions, y compris Warren Buffett ou des particuliers anonymes, peuvent profiter de la croissance de la capitalisation boursière et de la distribution de dividendes, ce qui relie directement le dynamisme de l’économie aux portefeuilles individuels.

Choisir le bon compte pour investir en bourse

🔍 Pour acheter des actions, il faut ouvrir un compte adapté. En France, le choix principal se fait entre le compte-titres ordinaire et le PEA (plan d’épargne actions). Le compte-titres se distingue par sa souplesse : il accueille tous les types d’actions, ETF, trading à effet de levier et produits dérivés, sans limitation de montant ni de nationalité des actions. Le PEA, quant à lui, cible principalement les actions européennes et propose de solides avantages en fiscalité, pour ceux qui respectent les plafonds et la durée légale. D’autres enveloppes fiscales pour investissements existent, comme le PEA-PME pour soutenir les petites sociétés, ou l’assurance-vie et le PER (Plan d’Épargne Retraite), adaptés à diverses stratégies d’investissement à long terme. La fiscalité du PEA et la fiscalité du compte-titres diffèrent sensiblement, influençant la rentabilité nette de chaque stratégie.

🗂️ Type de compte

📝 Conditions

💰 Avantages

📉 Limitations

Compte-titres

Aucune limitation sur les titres ou montants, accessible dès 18 ans

Large choix (actions, ETF, produits dérivés, trading à court terme)

Fiscalité classique (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux)

PEA

Résidence fiscale en France, plafond de 150 000 €

Exonérations fiscales après 5 ans, focus actions européennes

Uniquement actions éligibles, mobilité restreinte

PEA-PME

Extension du PEA pour PME/ETI européennes

Favorise l’investissement dans les petites sociétés innovantes

Moins de liquidité, choix restreint

Assurance-vie

Accessible dès 18 ans, versements flexibles

Gestion en unités de compte, succession avantageuse

Frais de gestion, performance variable selon supports

Compte-titres ordinaire vs Plan d’Épargne en Actions (PEA)

😎 Le duel entre compte-titres et PEA façonne la stratégie de chaque investisseur. Le compte-titres offre une liberté totale pour investir dans des titres internationaux, ETF, produits à effet de levier et trading actif. Il convient à ceux qui souhaitent explorer la bourse mondiale ou pratiquer le day trading. En revanche, le PEA séduit par ses exonérations fiscales, à condition de respecter le plafond et les critères d’éligibilité des actions. Il cible avant tout l’épargnant souhaitant constituer un investissement en actions sur un horizon long terme, notamment grâce à la fiscalité du PEA favorable après 5 ans.

🔍 Critère

Compte-titres ordinaire

PEA

Conditions d’ouverture

18 ans, aucune restriction

18 ans, résident fiscal France

Fiscalité

Impôt sur le revenu, prélèvements sociaux

Exonération d’impôt après 5 ans (hors prélèvements sociaux)

Plafond

Aucun

150 000 €

Univers d’actions

Actions, ETF, produits mondiaux

Actions et ETF européens éligibles

Autres comptes et supports d’investissement

🌱 Outre le compte-titres classique et le PEA, d’autres enveloppes existent pour une stratégie plus ciblée sur certains marchés ou besoins patrimoniaux. Le PEA-PME permet de soutenir les PME françaises et européennes. L’assurance-vie, très plébiscitée pour la succession et la gestion de fortune, inclut aujourd’hui des unités de comptes via lesquelles il est possible d’accéder à des actions, ETF ou fonds d’investissement. Le Plan d’Épargne Retraite (PER), enfin, propose des supports d’investissement en actions pour préparer l’avenir tout en profitant d’incitations fiscales spécifiques. Chaque support répond à des objectifs de diversification du portefeuille et de gestion de l’épargne sur le long terme.

Conditions et démarches pour ouvrir un compte

🔑 L’ouverture de compte titres débute par le choix du courtier, banque ou plateforme en ligne. Ensuite, les démarches sont standardisées :

  • 📄 Fournir une pièce d’identité valide

  • 🏠 Justifier de son domicile (facture, quittance…)

  • 🔞 Avoir 18 ans (pour la pleine liberté d’investissement)

  • 💻 Remplir le formulaire d’ouverture en ligne ou en agence

  • 💸 Procéder au versement initial (souvent symbolique)

Après validation des documents et acceptation du dossier, le compte est activé et l’accès au système d’exécution des ordres devient alors possible. Cette étape est fondamentale pour pouvoir passer un ordre d’achat et commencer à investir sur les marchés financiers.

Sélectionner une plateforme ou un courtier en ligne

🚀 Avec la digitalisation en marche, choisir un intermédiaire fiable est devenu une étape décisive. Le courtier ou la plateforme permet d’accéder aux marchés, d’acheter des actions et d’assurer la sécurité des transactions. Entre un acteur traditionnel comme Boursorama, une plateforme internationale comme etoro, ou une filiale bancaire telle que Société Générale, chaque solution possède ses spécificités, dont le niveau des frais, la gamme d’ETF disponibles, l’accès à l’analyse technique, ou les outils de gestion du portefeuille. Le règlement MIF garantit l’encadrement des services d’investissement et la transparence pour l’investisseur débutant. Pour optimiser le choix, la comparaison des courtiers est incontournable et doit prendre en compte également la régulation par l’AMF.

🏦 Plateforme/Courtier

💵 Frais de courtage

📲 Ergonomie

🌍 Marchés accessibles

💪 Points forts

⚠️ Points à surveiller

Boursorama

Modérés

Simple et mobile

Euronext, US

Fiabilité, banque solide

Gamme internationale restreinte

etoro

Compétitifs

Réseau social, apprentissage

Global

ETF, trading social

Spread variable, frais annexes

Fortuneo

Faibles (sous conditions)

Application intuitive

Euronext, US, EU

Outils de suivi de performance, ETF variés

Conditions d’exonération, support

Société Générale

Plutôt élevés

Classique, robuste

Europe, US

Accompagnement, PEA performant

Frais, interface datée

Critères de choix d’un courtier ou d’une plateforme

🧐 Sélectionner le bon intermédiaire dépend de plusieurs critères essentiels :

  • 💸 Frais (de courtage, de garde, d’inactivité…)

  • 👩‍💻 Ergonomie et facilité d’utilisation de la plateforme

  • 🕹️ Accessibilité aux marchés désirés (Europe, USA, Asie…)

  • 📈 Outils d’analyse technique et fondamentale intégrés

  • ⚖️ Régulation AMF, inscription au Regafi

  • 📞 Qualité du service client, disponibilité de la formation

Garder à l’esprit que le niveau des frais peut impacter directement la performance des actions, surtout en trading régulier. Un bon courtier en ligne doit proposer une interface fluide, des services d’investissement variés, et une bonne gestion technique des ordres de bourse.

Comparaison des principales plateformes disponibles

🆚 Le paysage s’enrichit chaque année : Fortuneo, Boursorama, Société Générale pour les banques, etoro pour l’aspect social-trading, Amundi pour l’accès aux fonds d’investissement et ETF, ou des acteurs 100 % digitaux. Un tableau synthétique aide à situer les atouts de chaque intermédiaire :

🏷️ Plateforme

⭐ Points forts

❗ Inconvénients

Fortuneo

Marché large, frais bas, nombreux ETF

Conditions pour frais réduits

Boursorama

Ergonomie, sécurité bancaire, PEA efficace

Accès restreint hors Europe/US, support limité

etoro

Trading social, copies de portefeuilles

Spread variable, frais de retrait

Amundi

Large choix d’ETF et fonds, expertise gestion

Interface institutionnelle, moins adaptée à l’investisseur débutant

L’idéal est d’adapter sa sélection à son profil d’investisseur : volume des ordres, stratégie d’investissement, besoins de formation ou de suivi, et tolérance aux frais.

Les étapes pour acheter des actions en bourse

🔄 Acheter des actions en bourse se structure en plusieurs étapes précises. Une fois la plateforme ou le courtier sélectionné, il faut choisir le support d’investissement adéquat (compte-titres/PEA), effectuer un premier virement, puis identifier une action à acquérir via son code, ticker ou analyse sectorielle. Le passage de l’ordre est structuré : on sélectionne le type d’ordre (au marché, limité, à seuil…), définit la quantité, le prix (si limité), et confirme via le système d’exécution des ordres. Une fois l’achat validé, les titres intègrent votre portefeuille, consultable à tout moment sur la plateforme. Cette mécanique permet de suivre le cours de clôture, la performance des actions, et d’ajuster sa stratégie en fonction de l’évolution du marché boursier. Une anecdote récurrente : de nombreux investisseurs débutants ont d’abord tenté de « timer le marché » au lieu d’adopter la méthode de dollar cost averaging, qui lisse l’impact de la volatilité à long terme. C’est une erreur instructive !

Passer un ordre d’achat : étapes et formalités

🔔 Pour passer un ordre d’achat, il faut d’abord se connecter à sa plateforme et sélectionner le support d’investissement (compte-titres ou PEA). Ensuite, il s’agit d’identifier l’action voulue via son ticker. Après avoir défini la quantité, on choisit le type d’ordre : au marché pour un achat immédiat au prix actuel, limité pour fixer un cours maximum à ne pas dépasser. Une double confirmation permet de s’assurer du montant, du cours et des éventuels frais de courtage. Une fois validé, l’ordre est exécuté lors de la prochaine séance sur les marchés financiers. L’intermédiaire affiche ensuite l’opération dans l’historique du portefeuille.

Les différents types d’ordres en bourse

🏷️ Le type d’ordre adapté dépend de la stratégie et du contexte :

  • 🔹 Ordre au marché : achat/vente immédiate au meilleur prix disponible.

  • 🔸 Ordre limité : fixe un prix plafond (à l’achat) ou un prix plancher (à la vente).

  • 🟠 Ordre à seuil de déclenchement : s’active uniquement si un seuil de cours est franchi (stop loss/stop limit).

  • 🔵 Ordre à plage de déclenchement : combine deux limites pour une flexibilité accrue.

L’usage de chaque ordre dépend des objectifs (sécuriser une plus-value, limiter une perte), du niveau de volatilité du marché et du besoin de liquidité. Pour les marchés peu liquides ou volatils, l’ordre limité reste la sage précaution d’achat.

Suivi et gestion de son portefeuille après l’achat

📊 Une fois l’achat réalisé, le suivi du portefeuille devient un réflexe. L’investisseur peut surveiller la performance des actions depuis la plateforme, réajuster son allocation en fonction de la volatilité ou de l’évolution du secteur, et profiter d’outils de suivi de performance mis à disposition par les courtiers. La diversification du portefeuille, le réinvestissement des dividendes et la vente partielle en cas de besoin s’intègrent naturellement dans une gestion prudente. Un investisseur avisé s’inspire des meilleures pratiques boursières et utilise la formation continue pour peaufiner sa stratégie d’investissement à chaque étape de sa vie financière.

Comprendre les risques et la fiscalité liés à l’achat d’actions

🛑 Investir sur les marchés financiers, c’est accepter une part d’incertitude. Le principal risque est la perte en capital, accentuée par la volatilité. Les marchés fluctuent, influencés par le contexte économique, la santé des entreprises ou les politiques monétaires. Pour se prémunir, la diversification des actifs et une gestion régulière sont indispensables. Il existe également des risques spécifiques liés à la liquidité (difficulté de vendre), au spread (écart entre cours acheteur et vendeur), et au levier (produits dérivés).

🧾 Du côté de la fiscalité, tout dépend de l’enveloppe : le compte-titres est soumis à la flat tax ou à l’impôt sur le revenu, tandis que le PEA, après 5 ans, bénéficie d’une fiscalité allégée, uniquement les prélèvements sociaux restent dus sur la plus-value. Le choix du support impacte donc la rentabilité nette de l’achat d’actions. Les ETF, actions fractionnées et dividendes suivent le même régime fiscal que les actions traditionnelles. Quant à la fiscalité du PEA, elle récompense la détention longue durée mais limite les retraits prématurés. Certains pays appliquent une retenue à la source sur les dividendes d’actions étrangères, ce qui motive à anticiper l’impact de la fiscalité sur sa performance des actions.

La gestion intelligente des risques, l’utilisation des ordres conditionnels (stop loss/stop limit), et la discipline de l’investisseur protègent efficacement contre les accidents de marché. Enfin, s’informer régulièrement via la formation, utiliser les outils de suivi de performance et se méfier des promesses de gains rapides restent des précautions d’achat incontournables.

Principaux risques liés à l’investissement en actions

⚡ Les risques d’investissement ne doivent jamais être sous-estimés. Parmi eux, le risque de perte en capital, généré par la volatilité du marché, est central : une action peut perdre tout ou partie de sa valeur initiale. La liquidité du titre peut également affecter la capacité à revendre rapidement, et les actions non cotées sont particulièrement exposées à cette difficulté. Il faut rester attentif au spread et à l’évolution du cours de clôture, surveillant aussi l’impact de la volatilité sur la stratégie d’investissement. Les outils d’analyse fondamentale ou technique aident à anticiper certains mouvements mais, comme l’a démontré la chute temporaire de Tesla, rien n’est jamais garanti à 100 %.

Fiscalité applicable selon le type de compte

💶 Le choix du compte influence fortement la fiscalité appliquée aux gains :

⚖️ Type d’enveloppe

🎯 Impôt principal

⬆️ Plus-value

🧾 Dividendes

Compte-titres

Flat tax 30 % ou barème IR

Taxée à 30 % (après abattement sous conditions)

Taxés idem plus-value

PEA (après 5 ans)

Prélèvements sociaux 17,2 %

Exonération d’IR, prélèvements sociaux sur gains

Dividendes exonérés d’IR, soumis aux prélèvements sociaux

Assurance-vie

Prélèvements sociaux et abattements

Avantageux au-delà de 8 ans

Traitement spécifique selon arbitrage

PER

Sortie fiscalisée, avantage à l’entrée

Fusionné avec fiscalité du capital retraite

Traitement selon option choisie

Conseils pour optimiser la fiscalité de ses investissements

🔎 Pour alléger l’impact fiscal, privilégier les enveloppes PEA ou assurance-vie lorsque c’est compatible avec sa stratégie. Attendre 5 ans avant de sortir du PEA permet de bénéficier de la fiscalité allégée. Penser à réinvestir les dividendes pour booster la croissance de long terme. La diversification des supports et des marchés, l’arbitrage intelligent et la gestion des retraits contribuent à maximiser la performance globale du portefeuille. Un simulateur fiscal aide à planifier ses choix tout au long de la vie de l’investissement.

Conseils pratiques pour débuter en bourse

🎓 Débuter sur les marchés financiers nécessite quelques repères concrets. D’abord, clarifiez votre profil d’investisseur, vos objectifs et votre horizon de vie. Ensuite, placez la diversification du portefeuille au cœur de votre démarche : investir dans plusieurs titres, secteurs ou ETF réduit le risque spécifique d’une société ou d’un secteur. Le recours à la méthode de dollar cost averaging (investissement progressif par montants fixes) est un pilier pour lisser l’impact de la volatilité. Utilisez régulièrement des ressources pédagogiques gratuites (formations, MOOC, tutoriels proposés par l’AMF, banques ou plateformes), renseignez-vous sur la gestion des ordres et le fonctionnement du marché. Enfin, surveillez vos performances grâce aux outils de suivi, ajustez votre stratégie d’investissement au fil de l’eau, et n’hésitez pas à demander l’avis de professionnels, y compris via les réseaux de trading social. Voici quelques conseils pour investisseurs qui font la différence : investir uniquement l’argent dont on n’a pas besoin à court terme, garder la tête froide face aux mouvements du marché, et rester à l’écoute des tendances sans basculer dans le mimétisme.

Définir ses objectifs et son profil d’investisseur

📌 Le profil d’investisseur détermine l’ampleur de la prise de risque, la répartition entre actions, obligations ou ETF, et le style de gestion de portefeuille (actif, passif, mixte). Fixer des objectifs précis – acheter sa résidence, financer un projet, préparer la retraite – oriente la construction du portefeuille et la sélection des supports d’investissement. Prendre le temps d’analyser sa capacité à encaisser les baisses du marché couronne le processus de définition du profil.

Diversification et gestion du risque

🌐 La diversification est la méthode de prédilection pour amortir l’impact de la volatilité et limiter la perte en capital. Diversifier, c’est acheter différentes catégories d’actifs, dans plusieurs secteurs (santé, technologie, industrie) ou zones géographiques, idéalement via des ETF et fonds d’investissement. Adopter une diversification du portefeuille permet d’éviter qu’un événement unique ne mette en péril la totalité des capitaux investis.

Utiliser les plans d’investissement réguliers

📅 Investir peu mais souvent grâce à un plan d’investissement régulier – c’est la philosophie de la méthode de dollar cost averaging. Ce mécanisme consiste à acheter des titres à intervalles fixes, lissant ainsi l’impact des fluctuations du marché. L’investisseur se prémunit du stress de devoir prédire le meilleur moment d’achat. Ce type de stratégie s’intègre idéalement dans une gestion passive sur le long terme.

Outils et ressources pour se former et suivre le marché

📚 Se former grâce à l’abondance de ressources en ligne fait aujourd’hui la différence : webinaires, guides AMF, simulateurs, forums spécialisés, ou coaching via les plateformes. Des outils de suivi de performance du portefeuille, d’analyse technique (graphiques, indicateurs) et d’analyse fondamentale permettent de suivre ses résultats en temps réel et d’adapter sa stratégie. Ne pas hésiter à consulter les publications régulières sur la performance des actions, l’évolution des indices, ou encore, les conseils de référence de Warren Buffett et autres experts.

Les ordres conditionnels et leur utilisation en bourse

⏰ Les ordres conditionnels constituent un instrument sur mesure pour piloter son investissement en fonction des fluctuations du marché. Un ordre à seuil de déclenchement sécurise les positions lorsque le prix franchit un niveau critique, limitant la perte ou actant une plus-value. Les ordres stop loss préviennent les risques en fixant un plancher, tandis que les stop limit matérialisent la volonté d’exécuter un ordre à des conditions bien précises. L’usage des ordres à plage de déclenchement, plus élaborés, permet de combiner plusieurs limites et de s’adapter à la volatilité accrue de certains titres.

Pour l’investisseur débutant comme expérimenté, accoutumer son portefeuille à ces outils relève des meilleures pratiques boursières, ces ordres aidant à contrôler sa stratégie de trading même en cas d’absence prolongée des marchés. En contexte de forte volatilité, ils préviennent les écarts de cours soudains. Un exemple concret : un portefeuille axé sur les ETF Amundi utilise régulièrement ordres stop loss et stop limit pour gérer les mouvements brusques.

Ordre à seuil de déclenchement (stop loss et stop limit)

🔒 L’ordre stop loss protège contre la chute brutale du cours : il vend la position dès que le prix descend sous un seuil fixé, limitant la perte en capital. L’ordre stop limit ajoute une sécurité supplémentaire, car il autorise la vente ou l’achat de l’action uniquement dans une fourchette de prix prédéterminée. Ce mécanisme, très apprécié dans le trading actif comme dans la stratégie d’investissement de long terme, permet de conjuguer sérénité et discipline. On retiendra qu’une gestion prudente prévoit toujours la mise en place d’ordres stop loss, comme le font les plus grands investisseurs dès l’ouverture du portefeuille.

Ordres à plage de déclenchement et autres variantes

🔄 Les ordres à plage de déclenchement sont dédiés aux situations plus complexes où l’investisseur souhaite s’assurer que l’achat ou la vente ne soit réalisé que dans une zone de prix bien précise. D’autres variantes existent, telles que les ordres fill or kill ou les ordres tout ou rien, adaptés aux professionnels et aux contextes de faible liquidité. Dans tous les cas, le type d’ordre choisi doit correspondre précisément à la stratégie d’investissement globale du portefeuille.

FAQ

Comment ouvrir un compte pour acheter des actions ?

Pour acheter des actions, il suffit d’ouvrir un compte-titres ou un PEA auprès d’une banque, d’un courtier en ligne ou d’une plateforme spécialisée. L’ouverture de compte titres s’effectue généralement en ligne : l’investisseur transmet une pièce d’identité, un justificatif de domicile, remplit un formulaire réglementaire puis valide son dossier. Dès approbation, la plateforme active le service, rendant l’achat possible en quelques jours seulement et dès 18 ans.

Quelle est la différence entre un PEA et un compte-titres ?

Le PEA (plan d’épargne actions) est une enveloppe fiscale dédiée, réservée aux résidents français, qui donne droit à une exonération d’impôt sur la plus-value et les dividendes après 5 ans, à condition d’investir dans des actions européennes. Le compte-titres, lui, ne comporte aucune restriction géographique ni plafond, il est adapté à tout type d’actifs, mais ses gains sont soumis à la flat tax ou à l’impôt sur le revenu. Le choix dépend du profil, des objectifs et du besoin de diversification internationale de l’investisseur.

Quels sont les frais à prévoir pour acheter des actions ?

Les frais d’un investissement en actions comportent le plus souvent des frais de courtage (pour passer un ordre de bourse), des frais de garde liés au maintien du portefeuille, et parfois des frais annexes (change, transfert, inactivité). Leur niveau varie selon la plateforme, le courtier ou la banque sélectionnés, d’où l’utilité d’une comparaison des courtiers en amont du choix. De petits frais peuvent avoir un impact considérable à terme sur la performance, particulièrement pour le trading actif ou de faibles volumes. Vérifier l’absence de frais cachés reste une précaution d’achat incontournable.

Comment limiter les risques en investissant en bourse ?

Pour limiter les risques d’investissement, il est recommandé de diversifier son portefeuille entre plusieurs actifs (actions, ETFs, obligations), secteurs d’activité et zones géographiques, d’employer la méthode de dollar cost averaging pour ne pas tout investir au même moment, et d’utiliser les ordres conditionnels (stop loss, stop limit). L’analyse fondamentale et technique, la gestion rigoureuse des entrées et sorties, ainsi qu’une discipline de fer permettent également de mieux résister à la volatilité du marché. Garder une vision long terme et s’appuyer sur une bonne formation réduit aussi considérablement le risque de perte en capital.

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